Le disjoncteur tétrapolaire
Le disjoncteur tétrapolaire est un composant permettant une alimentation électrique sur trois phases + neutre, constituée de quatre pôles en entrée comme en sortie.
Son rôle est d’établir ou d’interrompre/ sectionner une alimentation électrique d’un circuit.
Le disjoncteur tétrapolaire a une aptitude au sectionnement, il doit assurer la séparation physique des circuits, lors d’intervention sur le circuit en aval.
Cette aptitude est la garantie que l’appareil ne laissera passer aucun courant résiduel dangereux, un voyant indique la position ouverte.
Un dispositif de condamnation permet alors le blocage des contacts en position ouverte afin de respecter les règles concernant l’habilitation électrique, on appelle cela une « condamnation ».
Le disjoncteur tétrapolaire peut interrompre un courant de court-circuit sans se dégrader, c’est
son pouvoir de coupure qu’il le définit, il doit être dimensionné pour pouvoir supporter le courant de
court-circuit potentiellement présent à son point d’insertion dans le circuit, sous la tension présente de l’installation.
La protection magnétique du disjoncteur tétrapolaire est de protégé les circuits contre les surintensités et les courts-circuits.
Le choix du disjoncteur tétrapolaire est fait en fonction de la tension et de l’intensité nominale
du circuit et de la description des circuits et des récepteurs en aval car ce dernier permettra de définir le type de courbe de déclenchement du disjoncteur.
Les courbes des disjoncteurs sont les suivantes :
- Courbe B : pour les circuits avec des longueurs de câbles importantes, 3 à 5 x IN*
- Courbe C : usage général, de 5 à 10 x IN.
- Courbe D : pour les circuits selfiques à fort appel de courant, de 10 à 14 x IN.
- Courbe K : pour les circuits avec impédances.
- Courbe Z : pour les circuits électroniques.
- Courbe MA : pour les circuits moteurs en association avec une protection thermique.
* IN = intensité nominale.